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n’en eftoient point vocales ,âinfi que qiîement ésEglires,& feruirdcregleindcsautiesOracles ivcu que s’ilprenoic faillible à laFoy. Quels font [çs iiures volonraireiinent le fourrage que l’on luy Apocryphes- Voy /a difii»[l. 15. Ca». prclenuoic, tour auoit àbienfuccedcr ; Sain^. Rom. EahjtJt» ai ! cot.traire, s’il le refufoir, celapor- A t^/’^lli’i-s’^ it-/^ ^’^•^^'^"> Alexantoic mauuais prefage : Et partant l’Em- -^^P’^ll-illclli C ^^ j^ de nati»in, pcfeur Germanicus prit le refus qu’il Prcftre de Lâodicéc, fç^uant es ^Jttres auoît fait de manger en faraaiti, paur Grecques, & excellent Poète :arcduic vnc augure infaillible de fa mort pro- en vers Grecs le vieil & lenoiiucauTecluine laquelle aufii aduint. Voy Plfi- ftamcnt. FlorilToitranjéo. taré^iis (f.H traité d’ Ifis & d’O fins. Pline A |>/^11i 1-» n tr/=*^^ ieunc, fonfilsi liure 8. chap. 46. Cambyfes ayant tué -^^^^■’^■^-*-*--*-’^-*-*’^Eucfquc de Laoà Memphis ou grand Caire , ville Capi- dicée, a aufii cxcelléenlaconnoifTance taie d Egypte, ce Dieu Boiiin , abolit des Lettres Sainâres ayant remply ( au tous ces faux myftcres des Preftres dire de faintBifilej toute la terre de fcs Egyptiens. Her9dote. AUxd’ Alexand. Iiures, mais a eftéaccuféd’auoirdeftourliure 6. chap. 2. Et Ammian ItHrgii, f^oy né les hiftoires Sainâ :cs aux fables des Cfiris. Poètes : A crcu qu’après la refurredioa

A %'>fr"^Ji’Çf^ ^^ Reuelation nous de u ions retourner au ludaïfme. jripUCcU^ pj-Hde faind lean Deftruitrincarnation du FilsdeDicu, rEuangelule, liure facré, compofépar confondant fes deux natures. Et fuiuy luyenrifledePathmosl’anpy.côtenant l’erreur des Chiliafl :c5, qui mettoient vne Prophétie de toutes les tribula- de l’inégalité es perfonnes delà Trinicions que doit endurer l’Eglife , de- té. Théophile toutcsfois Euefqued’Apuis fi naiflance iufqucs à la confom- lexandrie, & Epiphane fuiuis de plumation du fîecle ;mais dont les termes fieurs graues Autheurs , fouftiennenc ■font fi ûbfcuis 5i rcleuez, que fainâ : que ces erreurs luy ont eflé impofez par Hieroime affeure qu’il y a autant de Sa- ksdifciples,afin de iesauthorifcr. Vcfcrcmens que de mots, ^ qu’en l’intclli- eut fous l’Empereur G atianl’anjSo. gence d’iccluy , non feulement fefprit Epiph. Htfi. Tri^art, lia, ^.chap.^^.c^ d’explication 5 mais ccluy de prophétie ii(t.$.chi.

y ckneccdàkç’ Saint Hurofwelifire des A <-*/^l]<^-^>3 t |-/=»r’ eftoicntappel-Hi ^mmesdlnfires. Quelques Grecs fuiuis "^^ ^vJilliiclll Co^lgj les Icux qui des Alogiens Hérétiques & de Luther, fe pratiquoient en l’honncurd’A poUon, l’on eft cftimé indigne du ftiledel’Ef- le quatnefmeluillct, félon l’ordonnance fut de cet Apoftre .• Mais la pluipart de Licinius VarrusPreteur :car auparales Percs Grecs, toUs ks Latins , Se uant les Romains le celebroienr en tous Conciks l’ont mis entre les Iiures Ca- temps indifféremment lors qu’ils fe fennonic ^xiCS.Sixie Stcnoisliu. , & j . de fa toient affligez de pcfte, afin détendre S. Bthlioth. ce Dieu plus propice & fauorable . T^^f-A <-*.r-t^i--r-T’*-*Ky=»^"^erprcté du Liue Un. ij. Microbe Itu. i. defes SailpOCiypneGrec r^,/ ;/, ou tu ^aUs.

[fins Autheitr t td appellée l’efcriture A -^^Ij^Alexandrin, premièrement dont l’origine eft obrcurcj& jaçoitqu’- -^^j^^-*^-*-^Iuifde Religion , homme il s’y trouue quelque vérité, cit néant- cloquent & puiflantésefcritures. Auanmoins iciettée du nôbredesefcrits Ca- ce puis après aucc grand zèle le Chiir /oniques pour les faulfctez qu’elle cô- ftianifme en l’Achaïe. AU. thap.iî. & i. i^eiit ; ne luetitant pas d’eftre leuc pubii- Connth. 3. ^ f II