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À vísr-i-ntM^ Philosophe , natif de ^.rilLipp^ Cyrène, disciple deSo- J crates, mais qui le premier de tous a rendu la Philosophie mercenaire. Diogene l’appelloit Chien Royal, dautant qu’il viuoit comtne vn escornifleur par ses bouffonneries , en la Gour de Denys le Tyran. Auoit l’esprit prompt & à commandement pour toutes choses selon le temps ,1e lieu, & les personnes : Maintenoit que la bonne chere & ie bon entretien n’empesehoit de bien Philosopher ; aussi establiffoit - il le fouuerain bien air plaisir du corps qui châtouilloic.les sens,disant que la volupté estoit la fin de tous biens pommela douleur iafin de tous maux. Ses sectateurs furent nommez Cyrenaïques. Horace. A r : /L : ** ?-. p. nepucu du précédent, ^IlllippC fut appelle Metrodidacte, comme enseigné par fa mère Arete. L’on tient qu’estantvn iour tout effrayé en vn Nauire battu de la tempeste , les Mariniers luy reprochèrent fa timidité, & qu’il estoit indécent à vn Philosophe de craindre ainsi la mort, attendu qu’eux-mefmes s’y exposoient si librement fans la redouter. Cela est bon, dic-il, à vous qui n’auez que des âmes de coquins à sauuer, de les hazarder librement ;mais quant àmoyil me faut bien estre plus soigneux de mon salut, veu que i’ay l’ame d’Aristippe à garder qui est bien plus chere. Cie. li. 4. défis quest. A^cad. dr Utt. 1. de la nat. des Dieux. À vî/ì-vkKnlnc luisde nation, Prc-JlllItOPalUSstre & phllosophc,. auquel le Sénat Hierofolymitain efcriuit vne lettre inférée au z.desMachab. Fut précepteur dePtoleméePfiilometor, & l’vn des 72.. Interprètes enuoyez à Ptòlemée Philadelphe pour la traduction’ de la Bible Hébraïque. Á pareillement . eferit certains Commentaires fur la Loy de M.oyfe. Eufib. liu. ’S. de fa prepar. - EuangeldrenfaChroniq, tóstobulusl.^*’* céda à son père au gòuuemement de lu-’ . dée , lequel premier il érigea en Estât Royal 500 ans âpres la captiuité de Babylone. Fut fort cruel, ayant tenu íes frères pri sonniers, fait mourir fa mere de - faim,& tuer son frère Antigonus par trahison. 11 fubiugales I tureens, 8c prist su r euxvn grand pays. Enfin mourut tout pourry &gastéda"ns le corps vomissant le sang au mefme lieu où celuy de son frere,auoit esté respandu, âpres auoirregné vn an. Iofiphe liu. 13. chap. 19. des Antiq.Jud. Aristobulus II. 55^ régna fur les luiss par la démission de son frère ; mais Hyrcanus s’estant réfugie vers Pompée & requis son secours, fuç restably au Royaume de Iudée j 8c âpres que la ville de Hierufalem eut esté assiegée & prise par pompée , Aristobulus futenuoyé à Rome prisonnier auec va sien fils 8c deux filles. Ainsi par la dispute & diuision de ces deux freres,la Iudée fut assubjeétie aux Romains. Aristobulus toutesfois estant efchappé de prison reuint en Iudée , mais ayant este pris par Gabinius 8c enuoyé derechefà. Rome, il fut encores deliuré par Iule , Cefar &renuoyé en Iudée où il mourúc empoisonné.Iofiphe liu. 14. des Antiq* Iud. fUyeneutvnautredecenom, "luisHistorien qui a eferit les faicts d’Alexandre le Grand & qui l’accompagna ; en ses guerres. Volater, Aristocles ^°^^^f . cien de Messine, a eferit dix liures de la philosophie ésquèls il fait vn Catalogue de la vie dès philosophes & de leurs opinions, f II y en éut vn autre, Sophiste Megarien qui a eferit sous Trajan & Adrian, qeelques Epìstres & déclarations tou-, chant l’art de bien dire.. Suidas. fllyeh eutvn autre , ayeul jsatcr&el
