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p ouï les félicitez plus désirablesde IViie ôcí’autre vie, vostre condition vous fait pleinement posséder ky bas les biens qu’on appelle de -fortune ? $c quant à èeuxdu corps & : de l’efprit, tant naturels qu’acquis, ils vous seruent de gage,èc

vous rendent digne du dernier bien qui vous attend là haut. Car íàns mettre en copte ce grandheur d’estre née, issue’, ôí alliée des Maisons les plus illustres du monde, de Florence, d’Austriche, òc de Francej Chacun void Òc admire les grâces dont íaNature vous a fi libéralement douée ; cette naïue douceur dont elle a tempéré vostre Royale grauité ; cette grande viuacké d esprit jointe à la solidité du iugement dont elle vous a ornée 5 Et par dessus tout, cette rare pieté quireluist en toutes vos actionsparmyles plus puissans objects de la vanité. Mais toutes ces rares qualitez qui font au dessus des plus hautes louanges, font d’autant plus estimables quelles n ont leur fondement fur vile foible apparence >èCle faux iugement des hommes, mais fur la solide approbation que Dieu en a fait par ses plus singulières bénédictions j voire qui se descouurent iournellement en vous auec miracle, estant ainsi que le temps qui destruit la gloire des autres, fait paroistre auec plus d’efclat celle que vous auez si iustement acquise. C’ess cette céleste faueur qui vous a rendue pendantJ’heureuseconduite -de vostre Régence, autant redoutable aux estrangers, qu agréable cksalutaire.àvossujets ; Car íbus les ieùnes ans de nostre Roy

,

vous auez fortifia TEssat^ íSc prê-

uenu fa ruinje ( ce que vous faites encore par vos dignes Conseils ) donnant à connoistre à tous que la fbibìefíe devostre :sexe n fr^efchepointla grandeur á iij