iaryiais y eut liure ^qui ait besoin d estreeselairé de quelque éminente lumière de vérité & soustenud’vnefauorable assistance
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c’est celuy qui s’ose maintenant faire voir à vostre Majesté, tant pour la difficulté que pour la diuersité de ses sujets. C’est pourquoy n’ayant assez de suffisance pour le conduire à -perfection.,. ny de cou--
nageusevertu pour surmonterfignorance &C l’enuie ordinaire de ceux qui censurent les ouurages d’autruy : Tay creu auoir besoin des rayons dVnpuistantSoleil, ô£ îpour me seruir de fanal en mes obscuritez, ôípour dissiper les malignes humeurs qui troublétla veuë delaplus- |partdes hommes, & empefehentfaction de fa lumière. Ainíî,MADAME, ay-je choisiìe.trcs-puissantappuy de yostre grandeur, mais dont la gloire incomparable offusque mes sens £c mes pesées j si bien qu’à mesure quVn ardant .désir me porte à ce recours y vne iuste froideur m’en retire.,, craignant que ce premier abord ne m’es- á^JouifTe la veuë par les efclairs de faprefence, voire qu’il neresteignedu tout, fí-ie la tiens par trop fichée fur fa pleine & brillante clarté. Et qui peut supporter la splendeur de taut^ de siluiíàntestfertu^ Les faueursek bénédictions extraordinaires du Ciel qui vousacco mpa- •gnent, attirent íìir vous les yeux âc to ut le monde au ec £auissement, vous ayantfait naistrepóur la gloire de yo- ístre sexe,òc la honte du nostre. La pluípàrt des louanges que l’on donne maintenant aux personnes font oufeinceSj ouauancées par espérance ou désir deuantle temps 4È leur mérite^ mais les vostres feruent de Teritable de preíent patron à çeîles que Ton p ourrok feindre én des personnes lésplusparfaites : Car commesivos eítieznée
