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essai complètement inutile, de nettoyage et nouvel achat de vêtements neufs aux quelques tailleurs de la ville, qui se retirent après fortune faite.

Ils se plaignent au Maire, — pas les tailleurs, les Bréthisiens, — lequel réunit son Conseil municipal et lui expose la situation. Le Conseil municipal, perplexe, se dispute pendant une heure et finit par voter le décret suivant, sur la proposition du Conseille roublard :

Le Conseil municipal de Bréthisy,

« Considérant :

« Que les Bréthisyens se tachent toujours, que la peinture soit sèche ou non, en s’asseyant sur les bancs de la promenade ;

« Arrête :

Article, premier, dernier et unique.

Les bancs de la promenade, de Bréthisy sont supprimés. »

Et voilà pourquoi il n’y a pas de bancs sur la promenade de Bréthisy.

Ozdobnik 3 z Archiwum Wróblewickiego
Ozdobnik 3 z Archiwum Wróblewickiego