Page:Journal oeconomique - avril-juin 1752.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ſance des animaux, oiſeaux, poiſſons, reptiles, &c.

Il faut que tout ce dont l’homme a beſoin, ou pour ſa ſubſiſtance, ou pour ſa commodité (élémens ou choſes naturelles, n’importe), ſe trouve ſur notre Globe. Les élémens d’eux-mêmes ne peuvent fournir ni à la nourriture, ni au vêtement de l’homme ; ce ſont les choſes naturelles qui principalement ſont propres à ſervir à ces deux fins, quoiqu’un grand nombre d’entr’elles ne puiſſent être utiles, étant brutes ou telles que la nature nous les livre, & qu’il faille les préparer par les forces des élémens.

On donne le nom d’Œconomie à la Science qui nous enſeigne la maniere de préparer les choſes naturelles à notre uſage par le moyen des élémens. Ainſi la connoiſſance de ces choſes naturelles & celle de l’action des élémens ſur les corps, & de la maniere de diriger cette action à de certaines fins, ſont les deux pivots ſur leſquels roule toute l’Œconomie.

Or comme les choſes naturelles