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fassent aux besoins du commerce en gros et ne passent pas dans l’usagé journalier. On les rembourse à bureau ouvert.

J’espère, mon cher monsieur, que ces informations sont telles que vous pouvez les désirer. Je m’estime heureux d’avoir été à portée de vous donner des renseignements aussi exacts et plus récents qu’aucun actionnaire n’en ait. Je suis tellement certain de ceux-ci que je ne crains pas d’être cité.

Je pourrais vous procurer les statuts et règlements de la Banque imprimés jusqu’à ce jour si vous le désiriez et si je connaissais un moyen non dispendieux de vous les faire parvenir. Si quelque personne de votre connaissance venait à Paris avec un mot de votre part, je les lui remettrais. Vous y verriez l’organisation complète de cet établissement.

Je suis fâché que vos occupations m’aient privé du plaisir de vous voir à Paris. J’espère en être dédommagé quand vous y viendrez. J’ai eu le regret extrême de ne point rencontrer M. Playfair. Il a pris la peine de passer à mon ancien logement sans me rencontrer. J’étais alors dans les embarras d’un déménagement. Aussitôt que j’ai eu un moment de libre, je me suis informé de sa demeure et j’y ai été ; mais il était trop tard : il était parti. Ayez la bonté de lui en témoigner mes regrets et de lui exprimer combien je le révère.

Vous m’obligeriez beaucoup de me rappeler au souvenir de M. le professeur Thomas Brown. J’ai rencontré ici un de ses disciples (H. Hodgkin), qui a beaucoup augmenté, par ce qu’il m’a dit, la considération que m’avait inspirée sa personne. Faites aussi agréer mon respect à votre famille.

Je ne vous parlerai pas politique, ne pouvant le faire avec sûreté.

Recevez, etc.

JEAN-BAPTISTE SAY.