M. H… m’a offert de me prêter du linge, entre autres des chemises, si je puis les mettre ; je le remercie, car j’aurai sans doute besoin d’en user.
Je me lève à 6 heures et demie ; je n’ai pas entendu mon compagnon rentrer se coucher.
Comme j’ai le lit du haut, je le vois en descendant et lui souhaite le bonjour ; il parle un peu français.
Je vais au bain et reviens m’habiller, puis je monte sur le pont. La journée se passe d’une façon assez monotone à lire, écrire, se promener. Je n’ai même plus mes livres d’anglais qui sont dans mes malles.
À 10 heures, grand service religieux à la salle à manger, auquel nous n’assistons pas, nous trois Français, ainsi que quelques Anglais.
L’après-midi, comme la veille, promenade et lecture.
Le temps s’est beaucoup refroidi : on met les pardessus ; heureusement que j’ai sorti le mien de ma malle pour tra-