dales. Ainsi vêtu, je sors de ce bâtiment pour monter un escalier couvert de 50 à 60 marches et arriver devant un autre corps de bâtiment ; l’établissement étant à flanc de coteau au bord de la mer. Un large couloir ciré avec tapis au milieu et tout le long, à droite et à gauche une série de chambres tapissées dans lesquelles nous nous rhabillerons tout à l’heure. Enfin, au fond, une grande salle carrée et cirée : au milieu, une longue table de 25 couverts où sont déjà assis mes compagnons ayant terminé avant moi ; tous en robes japonaises plus ou moins variées et attablés devant une tasse de thé avec du lait et des cigares. Une bonne japonaise fait le service en riant, de sa bouche grande ouverte qui nous montre ses superbes dents noires comme l’ébène. Nous prenons notre thé en nous esclaffant à chaque nouvelle entrée d’un nouveau japonais d’occasion.
Mais les habits tardent à revenir, alors comme devant la pièce est une terrasse allant tout le long du bâtiment et au-dessus de la mer et qu’il fait moins froid que le matin, nous allons nous y promener en traînant nos sandales. Enfin, les premiers sacs arrivent, je reconnais le mien et l’emporte dans une chambre, je l’ouvre anxieusement. Je tire ma chemise de flanelle, tout fume en sortant. Elle est un peu jaunie ma chemise et mon