Je me renseigne sur leur manière de faire, époques de paiement, façon de règlement, sur les articles qui les intéressent ; bref, je prends des ordres sérieux chez tous les bons avec promesses de suites.
Le temps est toujours humide et froid. Le matin, je vais visiter l’usine d’électricité d’Hanoï et reste à déjeuner avec le directeur, M. P…, dont j’ai fait la connaissance à Paris.
Hanoï est éclairé à l’électricité ; les rues, les boulevards ; dans tous les hôtels et les habitations particulières, vous avez l’électricité qui, de plus, marche très bien ; aussi, l’usine est-elle très importante et on se dispose encore à l’augmenter.
L’après-midi, je vais visiter la filature, car Hanoï possède une filature de 10, 000 broches, montée et dirigée par un Troyen ; mais, en ce moment, il est en train de vendre à des Chinois.
L’usine se trouve donc arrêtée, mais c’est l’une des industries ayant le plus de chances de succès, là-bas. Il y a certainement une fortune à faire dans la filature. J’ai étudié très à fond la question, l’an dernier, avec un de mes amis qui était disposé à venir ici monter et diriger