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Chambre de commerce, avec qui je lie conversation et qui se met à mon service, à mon retour d’Hanoï, pour tous renseignements, etc. ; M. P…, propriétaire et directeur des mines de Kébao, et d’autres.

Je vais déjeuner seul, mais je me retrouve avec M. D…, toujours persuadé de l’importance de sa mission.

Après déjeuner, nous nous retrouvons au Cercle ; je vais faire visite à M. C…, avec lequel j’ai déjeuné à Paris. Il est l’ingénieur de l’usine électrique d’Haïphong. Il me fait visiter l’usine.

Je reviens au Cercle et, vers 4 heures, nous partons au bateau. Nous montons à bord et, à 5 heures, le signal du départ est donné ; le Dragon s’ébranle et part.

Nous sommes neuf ou dix passagers de première, c’est beaucoup. Jusqu’à la nuit, nous admirons les bords du Fleuve-Rouge, dont les eaux ont la couleur rouge brique, ce qui a dû le faire baptiser ainsi.

De chaque côté des rizières en préparation, on va bientôt planter le riz. Pour l’instant, la terre est seulement préparée, nivelée, séparée en carrés parfaits et unis comme un immense jeu de dames. Il fait froid : quelle différence avec Saïgon.