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joué par le facteur pour les faibles vitesses ; celui-ci représente en quelque sorte la masse électromagnétique présente aux faibles vitesses à l’extérieur de la sphère de rayon  ; aux vitesses plus grandes, cette masse devient fonction de la vitesse. La masse électromagnétique totale de l’électron ne peut se calculer en donnant à la valeur du rayon de la sphère à laquelle l’électron est assimilable ; il est nécessaire, dans la région voisine de celui-ci, de superposer les sillages correspondant aux divers éléments de sa charge, et on retrouve le résultat connu au lieu de si la charge est superficielle, et si la charge est répartie uniformément dans le volume de la sphère.

VII. — La seconde partie de l’énergie, celle qui correspond à l’onde d’accélération de rayonnement, supposée seule, a pour valeur par unité de volume au point  :

Elle représente dans la couche sphérique une énergie indépendante de la distance se propageant par suite à distance infinie de l’électron sans aucun changement ; c’est l’énergie rayonnée par le centre pendant le temps , qui a pour valeur, tous calculs faits[1] :

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étant l’angle que fait l’accélération avec la vitesse

On retrouve ainsi ce résultat fondamental qu’un centre électrisé rayonne par unité de temps une quantité d’énergie proportionnelle au carré de son accélération, et n’envoie rien à l’infini quand son accélération est nulle[2].

VIII. — Enfin, la troisième partie est l’énergie relative des deux ondes, égale par unité de volume en à :

  1. Cf. M. Abraham. Annalen d. Physik. t. X, p. 135 ; 1903
  2. J. Larmor. Aether and Matter, p. 227 : — et Phil. Mag., t. XLIV, p. 503 ; 1897.