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directement ou indirectement d’autres charges que le revenu, dont une partie, par exemple, les deux septiemes, doit former le revenu du Souverain. Selon ces données sur un revenu total de deux milliards, la part du Souverain seroit de 572 millions ; celle des propriétaires seroit de quatre septiemes ou un milliard 144 millions ; celle des Décimateurs d’un septieme ou 286 millions, l’impôt compris. Il n’y a aucune maniere d’établir l’impôt qui puisse fournir un aussi grand revenu public, sans causer aucun dépérissement dans la réproduction annuelle des richesses de la Nation. S’il y avoit des biens fonds exempts de la contribution de l’impôt, ce ne devroit être qu’en considération de quelques avantages pour le bien de l’Etat, & alors cela devroit être compté comme faisant partie du revenu public ; aussi de telles exemptions ne doivent avoir lieu qu’à bon titre.

Les Propriétaires, le Souverain & toute la Nation ont un grand intérêt que l’impôt soit établi en en-