intelligible et supérieur, jusqu’où me suis-je aventurée ?
Toutes mes heures de lassitude et d’anéantissement, le travail qui dégoûte, la fatigue de la règle, l’isolement, l’ennui, me rappeler que tout cela fait partie de mon programme. « Ces acceptations ne sont pas de vaines phrases. Dieu nous prend au mot ». N’ai-je pas moi-même voulu sentir dans tous ses détails, « dans toutes ses circonstances et ses dépendances » ce qui devait m’éprouver ?..
Nous sommes légers, même à notre malheur, pour peu qu’il dure. Ce n’est qu’en souffrant toute notre souffrance que nous nous décidons enfin à chercher un remède à sa taille et que nous nous sentons frustrés par tout le reste. Malheur aux consolés !
Nous sommes tellement vivaces pour ce monde, nous nous raccrochons tellement à toutes ses branches qu’il nous faut apprendre le désespoir comme le détachement.