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ANNÉE 1900

Comment ai-je attendu si tard pour lire la Maison des Morts ? Seulement une chose me gêne : d’une pareille aventure, Dostoïewski n’a donc sorti que cela ? Il y en a pour un an de bagne, il n’y en a pas pour dix !

Il en est encore à cette vanité irréfléchie de la souffrance, à ces petites épargnes de la douleur qui consolent tout le monde. Il devait être peu intelligent, malgré tout son talent, impression que me donne aussi Tolstoï.


FIN DU TOME PREMIER