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ÉLOGE DE MAR DENḤA Ier

note :

ܐܬܟܬܒ ܒܕܝܪܐ ܕܡܪܝ ܗܘܪܡܙܕ: ܒܐܝܕ̈ܝ ܚܕ ܡܢ ܕܝܪ̈ܘܗܝ: ܟܒ ܒܝܪܚ ܫܒܛ: ܐܦܨ ܠܡܪܢ܀

i. e. : « Écrit dans le monastère de Mar Hormizd, par un des moines, le 22 du mois de Šebaṭ (février), [l’an] 1890 de Notre-Seigneur. »

La composition originale, cependant, remonterait à la fm du XIIIe ou au commencement du XIVe siècle, si nous ajoutons foi aux paroles de l’auteur qui déclare faire l’éloge d’un de ses contemporains (cf. v. 9). Il semblerait même, si l’on admet notre traduction du vers 220, que cet écrivain ait été le compagnon, peut-être le secrétaire de Denḥa. C’était un moine appelé Jean, qui nous révèle lui-même son nom dans une sorte d’anagramme chiffrée formant les quatre derniers vers du morceau. On ne saurait trop regretter qu’il ne se soit pas étendu davantage sur le côté historique de la vie de Mar Denḥa.



ܡܐܡܪܐ ܕܡܪܝ ܕܢܚܐ ܩܬܘܠܝܩܐ ܦܛܪܝܪܟܝܣ

ܕܡܕܢܚܐ. ܨܠܘܬܗ ܥܠܝܢ. ܐܡܝܢ܀
ܠܪ̈ܚܡܝ ܩܘܫܬܐ ܨܒܝܬ ܕܐܩܠܣ ܒܟܬܝܒ̈ܬܐ: ܕܠܐ ܟܒܪ ܢܐܒܕ ܫܡ ܕܘܟܪܢܗܘܢ ܡܢ ܝܬܒܬܐ. ܒܕܪ̈ܝܢ ܕܪ̈ܝܢ ܢܨܚܘ ܗܘܘ ܟܐܢ̈ܐ ܒܝܕ ܥܡ̈ܠܝܗܘܢ: ܘܗܘܘ ܚܘܪܐ ܐܦ ܡܚܙܝܬܐ ܠܕܒܬ ܪܗܘܢ. ܣܝܒܪܘ ܚܫ̈ܐ ܥܡ ܥܩ̈ܬܐ ܪܙܢܝ̈ܢ [ܘ]ܙܢܝ̈ܢ: ܘܠܐ ܐܬܪܦܝܘ ܘܠܐ ܐܫܬܦܠܘ ܩܪܡ ܚܘܬܚ̈ܬܝܢ. ܛܒ ܣܓܝ̈ܐܝܢ ܘܠܐ ܡܬܡܢܝܢ ܕܘܒܪ̈ܝܗܘܢ: ܘܚܘܝܘ ܟܘܫܪܐ ܕܙܕܩܘܬܐ ܒܝܕ ܥܡ̈ܠܝܗܘܢ.