ciennes erreurs de Bardesane, et si ce n’est pas par là qu’il le rattache à Valentin.
Avant d’en revenir à saint Éphrem, ouvrons encore la Doctrine d’Adaï, composée à Édesse au iiie siècle, entre Bardesane et saint Éphrem, et qui était comme le code des chrétiens de cette ville. Nous y lisons : « Fuyez le mensonge, l’homicide, le faux témoignage, les incantations, les destins, les horoscopes, les étoiles et les signes du zodiaque[1]. » L’apôtre Adaï voulait par là prémunir les fidèles contre la contagion du culte des astres ; mais ces paroles : fuyez l’homicide, …… les étoiles et les signes du zodiaque, prises à la lettre et même dans leur esprit, étaient la condamnation de Bardesane.
Reprenons maintenant saint Éphrem et rappelons-nous que, de son temps, la doctrine d’Adaï était regardée comme le testament authentique de l’apôtre. Nous y trouvons un certain nombre de textes très clairs, par exemple :
Et ailleurs :
Mais voilà décrite précisément, en termes aussi clairs que possible, l’hérésie de Bardesane : c’est l’astrologie. Et nous pouvons maintenant, dans cet ordre d’idées, expliquer la plupart des textes obscurs, sans recourir à Valentin, ni à