tout signe ou dans tout degré ; 24o Division et distances relatives des diverses zones ; 25o Trouver dans tout climat les ascensions du signe qui est à l’orient et que l’on appelle « signe de vie ». Ainsi Sévère ne rappelle pas les principes mathématiques (projections stéréographiques) qui règlent la construction des astrolabes ; il suppose que l’on a cet instrument en main, et il en donne une description, destinée à l’un de ses élèves[1], que l’on trouvera peut-être un peu diffuse. Pour faciliter la compréhension et remplacer l’instrument absent, on a reproduit dans ce texte quelques planches empruntées à d’autres ouvrages et qui s’appliquent parfaitement à l’astrolabe de Sévère.
Importance de cet ouvrage. — 1o C’est le seul traité sur l’astrolabe qui nous ait été conservé en langue syriaque ; sa publication a donc déjà une grande importance philologique.
2o Sévère écrivait vers le milieu du viie siècle, avant que les Arabes eussent les loisirs nécessaires pour s’occuper de science (on constatera du reste que les sources de notre auteur sont exclusivement grecques). Il s’ensuit que les Arabes n’ont pas inventé l’astrolabe plan, comme on l’a cru trop longtemps, au point d’appeler cet instrument « astrolabe des Arabes »[2] ; ils l’ont reçu des Grecs et le présent traité