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UNE LETTRE DE BAR HÉBRÉUS.

UNE LETTRE DE BAR HÉBRÉUS

AU CATHOLICOS DENHA 1er

PUBLIÉE ET TRADUITE
PAR
M. J.-B. CHABOT.

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Bar Hébréus est certainement un des écrivains syriens qui nous sont le mieux connus. Sa vie (1226-1286) est racontée avec assez de détails dans les documents contemporains et, en particulier, dans la seconde section de sa propre Chronique ecclésiastique, complétée après sa mort par son frère. Ce dernier y a joint une liste des ouvrages du célèbre auteur (Edit. Abbeloos et Lamy, II, p. 479), qui sont d’ailleurs presque tous dans nos bibliothèques occidentales, et dont la majeure partie a déjà vu le jour. Parmi ces écrits figure le ܒܬܒܐ ܕܡܫܫܚ̈ܬܐ ܕܐܝܬ ܒܗ ܡܐܡܝ̈ܐ ܐܡܝ̈ܗܐ « Livre des Poésies, dans lequel il y a des traités admirables. »

Quelques spécimens de ces poésies avaient été publiés dès 1836, par C. de Lengerke[1] ; en 1877, le P. Scebabi, moine maronite, donna une édition de toutes celles qui étaient contenues dans les manuscrits de la bibliothèque Vaticane[2], et quelques-unes ont été réimprimées par M. Budge à la suite des Récits amusants de notre auteur[3]. Les manu-

  1. Carmina syriaca aliquot inedita ; Regiomonti Borussorom (Progr. academ. 1836-38).
  2. Gregorii Bar-Hebraei carmina a P. Augustino Scebabi monaco maronita libanensi aleppensi, Romæ, 1877. — Le poème de la Sagesse divine a été édité séparément par divers auteurs.
  3. The laughable Stories collected by Bar Hebrœus ; Londres, 1896, p. 159-166.