pas suffisamment compte de la présence du ḍ cérébral dans le mot Hrûḍu, j’incline à y voir plutôt la sanscritisation du mot χλωρός « vert, jaune » qui désigne la teinte jaune ou pâle de la figure. La métathèse Hrol pour Hlor, ainsi que la permutation de l en ḍ cérébral, ont été récemment signalées par moi à la Société de linguistique dans le mot sanscrit vâiḍûrya « béril », transformé du prâcrit veḷurya qui vient de Βηρύλλιον avec la mise du λ avant le ρ ; cf. aussi la forme arabe billûr « cristal ». S’il en est ainsi, la traduction du passage précité serait : « Tu t’appelles Jaune, ô dieu du jaune ! » et l’absence de l’or dans la cérémonie de l’exorcisme, si justement relevée par M. Henry, serait des plus naturelles et n’étonnerait personne.
Par la Société : Atti della Accademia Reale dei Lincei, seria quinta, vol. IV, parte 1 et 2. Roma, 1897 ; in-4o.
— Rendiconti, seria quinta, vol. VI, parte 12 et indice. Roma, 1897 ; in-8o.
— Bulletin de correspondance hellénique, novembre 1897. Paris ; in-8o.
— Académie des inscriptions et belles-lettres, Comptes rendus, novembre-décembre 1897. Paris ; in-8o.
— Règlements de la Société d’archéologie, d’histoire et d’ethnographie (en russe). Kazan, 1898 ; in-8o.
— Zeitschrift der deutschen morgenländischen Gesellschaft, IV, 1897. Leipzig ; in-8o.
— Royal Geographical Society, Year-Book and Record. London, 1898 ; in-8o.
— Transactions and Proceedings of the American philological Association, 1897 ; vol. XXVIII. Boston ; in-8o.