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JANVIER-FÉVRIER 1898.

tement l’Apôtre Paul[1]. Et voici qu’en nos jours lamentables, l’amour de Nestorius et de Cyrille a séparé du Seigneur tant d’insensés ! Qui ne pleurerait et ne s’affligerait ?

Reçois mes paroles sans murmure, et écoute ma lettre sans plainte. Que la charité soit affermie entre nous jusqu’au monde qui ne passe point !

Que le Seigneur[2] conserve la première personne afin qu’il n’y ait plus de tache en elle ; qu’il bénisse la seconde afin qu’elle arrive à lui ; qu’il accompagne la troisième pour quelle demeure unie à lui ; qu’il garde la quatrième afin ....... ; qu’il fortifie la cinquième pour son avantage ! Que sa maison parvienne aux délices de l’édifice impérissable !

Demande, seigneur, le pardon des péchés et de la violence ; et prie pour moi dans tes prières du jour et de la nuit ; que tous nous fassions monter un cantique de louange à la Trinité adorable : Père, Fils et Esprit-Saint : nature unique, adorable et sainte !

  1. Cfr. Rom., viii, 35-39.
  2. Nous traduisons littéralement ce paragraphe dont le sens nous échappe. Il fait peut-être allusion à diverses personnes mentionnées dans la lettre de Denḥa.