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LEXICOGRAPHIE SYRIAQUE ET ARABE.

ment ; il a été en partie analysé et en partie traduit : dans des notes au bas des pages, on a imprimé les phrases ou les mots qu’il a paru utile de reproduire ; on a en outre relevé les variantes des passages communs avec les manuscrits du British Museum. Dans un appendice, on a réuni les notices alchimiques dispersées dans Le lexique syriaque de Bar Bahloul en cours de publication.

Ce volume représente l’alchimie pratiquée chez les Syriens chrétiens au moyen âge. Le troisième volume, au contraire, nous fait connaître l’alchimie enseignée par les Arabes musulmans à la même époque. La publication des textes arabes et leur traduction ont été confiées à M. Houdas, professeur à l’École des langues orientales vivantes, qui a eu à sa disposition des manuscrits de la Bibliothèque nationale de Paris et de la Bibliothèque de l’Université de Leyde. Ce volume contient aussi une traduction française du chapitre du Kitab el-Fikrist sur les alchimistes.

C’est l’histoire des sciences et en particulier de la chimie que M. Berthelot a eue en vue dans cette œuvre, qui forme la suite et le complément de ses précédentes publications sur le même sujet. Dans le premier volume consacré au moyen âge occidental, cet illustre savant a consigné les résultats de ses recherches qui représentent un labeur de plusieurs années ; il a enrichi les deux autres volumes d’introductions et de notes qui éclairent les textes syriaques et arabes et en facilitent l’intelligence.