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Ces permutations, extrêmement simples et naturelles, ne se remarquent que dans quelques cercles de la presqu’île coréenne. Ailleurs l’s est prononcé, tantôt comme le ch allemand dans les mots ich, mich, dich, sich, tantôt comme le ch français, dans chat, chien, chou. Des variations dialectiques analogues ont été constatées au Japon.
14. Les syllabes chinoises terminées par la nasale ng dans la langue mandarinique conservent, dans la notation sinico-coréenne, cette désinence qui s’efface dans le dialecte sinico-japonais[1] ; exemple :
定 | Lang. mand. | ting. | Sinico-coréen : | tyœng. |
明 | — | ming. | — | myœng. |
東 | — | toung. | — | tong. |
上 | — | chang. | — | syang (chang). |
15. La désinence n du kouan-hoa, conservée en sinico-japonais, est quelquefois changée en m dans la notation coréenne ; par exemple :
今 | Langue mandarinique : | kin. | Sinico-coréen : | koŏm. |
潭 | — | tan. | — | tām. |
深 | — | chin. | — | sim. |
南 | — | nan. | — | nam. |
心 | — | sin. | — | sim. |
三 | — | san. | — | sam. |
- ↑ Voir cependant l’observation consignée ci-après au § 19.