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groupe, partie de haut en bas et partie de gauche à droite ; ainsi on écrira :
븍 | p | 곡 | k | 들 | t | |||||
ou | o | ou | ||||||||
k | k | r | ||||||||
pouk | kok | tour | ||||||||
n | 나 | a | p | 비 | i | m | 며 | œ | ||
na | pi | mœ | ||||||||
n | 날 | a | s | 셕 | yœ | h | 환 | a | ||
r | k | o | n | |||||||
nar | syœk | hoan |
9. Les Coréens, comme les Chinois, les Japonais et les Cochinchinois, font usage d’un pinceau pour écrire les signes de leur langue.
Remarque. — Les Coréens possèdent la seule écriture rigoureusement alphabétique qui soit connue dans l’Asie orientale[1]. Klaproth, suivant lequel cette écriture aurait été inventée en 374 de notre ère dans le royaume de Păik-tse[2], pense que les lettres coréennes sont, comme les signes du syllabaire japonais kata-kana, des portions de caractères chinois[3]. La comparaison de l’alphabet coréen et
- ↑ Le célèbre géographe allemand Ritter se trompe quand il dit : « So haben sie (die Koreaner) doch auch für ihre eigene Sprache ein Alphabet angenommen, dem Wesen nach deni japanischen Syllabar-System ähnlich. (Erdkunde, vol. III, p. 635.) L’abbé Callery était aussi dans l’erreur, quand il disait que l’écriture coréenne « n’offrait d’affinité réelle qu’avec l’écriture japonaise, à laquelle probablement elle a donné naissance ». (Revue de l’Orient, t. V, p. 290.)
- ↑ Ce royaume était situé sur le territoire qui forme aujourd’hui les deux provinces de Tch’oung-thsing et de Hoang-haï.
- ↑ Aperçu de l’origine des différentes écritures de l’ancien monde, p. 26.