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MARS 1846. 289 et on voudra bien me pardonner l’opinion que je viens de hasarder, peut-être sans aucune vraisem- blance. Je m’en rapporte à l’érudition et à la sagacité des archéologues pour donner la véritable explication de ce mystère. Tout mon désir est que la science puisse tirer quelque profit de cette découverte dont notre gouvernement aura encore eu l’honneur. TROISIEME LETTRE. Mossoul, le 17 novembre i845. Ces bas-reliefs n’ayant aucune ressemblance avec les sculptures découvertes à Persépolis, Murghab, Tahti , Bostan , etc. et me paraissant d’un genre tout à fait original et portant le cachet de l’antiquité la plus reculée, je suis plus convaincu que jamais de l’intérêt qu’ils ne peuvent manquer d’offrir à la science. Je crois donc devoir donner encore quelques détails topographiques sur le lieu où ils ont été dé- couverts , afin de ne rien négliger de ce qui pourrait faciliter les recherches et les commentaires auxcpiels vont être indubitablement soumises ces sculptiu^es symboliques.. La montagne Chendhc , sur laquelle elles se trouvent, est à une lieue de Simil et à une demi- lieue de Dhohec. C’est surtout sa proximité de ce dernier endroit qui peut oflVir quelque intérêt. Dho- heq est un kasaha (chef-lieu de district) de la pro- vince de Mossoul. Il est évident que ce n’est pas par un pur effet du hasard que cette ville porte le nom