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296 JOURNAL ASIATIQUE. On doit de plus à Riza un poëme qui porte le titre de «-^-/o^ oJJI ^W)5 tNÀ^λ c’est-à-dire «le Lâmiyat de l’Inde et le bouquet du libertin» ; in -8° de 3o pages ; Calcutta i848. Lâmiyat signifie un poëme dont les vers se terminent par un lâm, ou, pour mieux dire, dont la rime a pour rawi un lâm [Prosodie des langues de l’Orient musulman ; numéro d’A- vril-Mai 1848 de ce journal). On connaît le poëme de Scban- fara intitulé Lâmiyat ularah ou le lâmiyat des Arabes , publié et traduit par M. de Sacy dans sa Chrestomatie. Il y a aussi le lâmiyat uhjam, ou le lâmiyat des Persans, par Tograï, pu- blié et traduit par Pococke ; et plusieurs autres poëmes qui prennent, par la même raison, le nom de lâmiyat. Du reste Riza n’a pas fait que ce lâmiyat seul ; et il a de plus écrit un traité spécial sur ce genre de poëme , traité dans lequel il a passé en revue tous les cacidas de cette espèce qui existent en arabe. G. T.