Page:Journal asiatique, série 4, tome 15-16.djvu/1076

Cette page n’a pas encore été corrigée

dans ce palais ; vite, vite, ouvrez-moi la porte ; s’il y est, je serais curieux de voir sa figure. »…

… Le vénérable, redoutant l’influence et l’autorité du Taï-oueï, se vit contraint d’ordonner à plusieurs artisans Tao-ssé d’enlever à coups de marteaux les serrures d’airain. Après que ceux-ci eurent ouvert les portes, le Taï-oueï et les Tao-ssé entrèrent ensemble dans l’intérieur du palais ; mais il y régnait une obscurité si profonde qu’ils s’y trouvèrent comme au milieu des ténèbres, sans pouvoir distinguer un seul objet. Le Taï-oueï fit allumer des torches. Lorsque les bonzes les apportèrent, on ne trouva que les quatre murs ; il y avait seulement dans le milieu un monument, haut d’environ cinq à six pieds et à la base duquel on remarquait une tortue de pierre, recouverte en partie par une eau bourbeuse. On aperçut sur ce monument une inscription, en caractères t’chouen, imitant des phénix et un livre céleste contenant des talismans. Tous ceux qui étaient là essayèrent inutilement d’en lire quelques mots ; ils n’y comprenaient rien. Mais quand on examina ce monument à la lueur des torches, on découvrit sur l’un des côtés quatre caractères exacts, d’une belle dimension et gravés en creux ; on lisait

遇洪而開

« Hong, que je rencontrerai par hasard, ouvrira (ce monument) »