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j’ai voulu montrer qu’on pouvait, sans pécher contre la bienséance, faire passer dans notre langue quelques pages du Kin-p’ing-meï.



EXTRAITS DU CHOUÏ-HOU-TCHOUEN
OU DE L'HISTOIRE DES RIVES DU FLEUVE.
I.
PESTE DE KHAÏ-FONG-FOU.

Prologue[1] (où l’on voit comment) Tchang, le grand maître de la doctrine, conjure par des prières et des sacrifices une maladie pestilentielle (et comment) Hong, le gouverneur du palais impérial, laisse échapper, dans sa méprise des démons et des êtres surnaturels.

[2]. À la mort de Tchin-tsong, de la grande dynastie des Song, lorsque son fils (Jîn-tsong) prit possession du trône impérial, la Chine, calme et prospère, jouissait d’une tranquillité profonde. Il existait alors deux sages ministres, qui assistèrent l’empereur régnant de leurs lumières et de leurs

  1. 楔子
  2. Ce prologue est écrit d’un style assez laconique et concis. L’auteur a cherché toutefois à imiter le ton du Chouï-hou-tchouen ; il n’y a guère réussi.