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CHAPITRE XXVIII.

Entretien secret de Chĕ-nghen avec Wou-song. De la résolution que Chĕ-nghen et Wou-song formèrent après cet entretien, ils quittent la prison de Mong-tcheou-fou. Histoire de l’aubergiste Tsiang-tchong, surnommé Tsiang-men-chin. De quelle manière Wou-song venge, dans son ivresse, le tort fait à Chĕ-nghen. Combat de Wou-song avec Tsiang-men-chin.

CHAPITRE XXIX.

Réinstallation de Chĕ-nghen dans son auberge. Stratagème de Tsiang-men-chin. Wou-song reçoit une invitation de Tchang, gouverneur militaire de Mongtcheou-fou. Quel accueil on lui fait dans l’hôtel de ce gouverneur. Une jeune musicienne, appelée Yŏ-lan « chrysanthème de jade », chante une romance. Ruses que le gouverneur met en usage pour s’emparer de l’argent et des présents de Wou-song. Nouvelle incarcération de Wou-song. Comment Chĕ-nghen, pour sauver son bienfaiteur, parvient à corrompre les employés du tribunal. Il offre cent taels au greffier.


CHAPITRE XXX.

Wou-song revient à Mong-tcheou-fou. De quelle manière il s’introduit dans l’hôtel du gouverneur Tchang. Pavillon du youên et du yang (oiseaux fabuleux). Orgie du gouverneur. Mémorable vengeance de Wou-song ; il extermine tous ceux qu’il rencontre dans l’hôtel. Fuite de Wou-song. Par quel hasard il entre la nuit dans l’hôtellerie de la Croix et reconnaît T’chang-tsing. Singulier déguisement que la fille de l’aubergiste propose à Wou-song. Il quitte l’hôtellerie, revêtu du costume d’un bonze que T’chang-tsing avait égorgé. Comment il délivre une jeune femme, à laquelle un bachelier voulait faire violence.