des parties des Upanichadas publiés par Rammohun Roy fait voir que cette version fut exécutée avec plus de fidélité que celle du Mahabharat ; la version latine à la vérité est trop littérale, mais cet obstacle pour un lecteur ordinaire n’en est pas un pour quiconque connaît des originaux sur la philosophie indienne.
Il n’est pas d’amateur de médailles ni d’antiquaire qui> dans le cours de ses recherches, n’ait bien souvent consulté l’ouvrage de M. Mionnet. On sait que la doctrina numorum veterum du célèbre Eckhel, le dernier ouvrage qui traite de l’ensemble de numismatique ancienne, parut en 1796. Or, depuis cette époque on avait découvert une quantité très-considérable de médailles, particulièrement de médailles grecques ; d’ailleurs plusieurs médailles qu’Eckhel avait publiées sur Fautorité d’autres antiquaires, avaient besoin d’une meilleure interprétation. M. Mionnet conçut en 1805 l’idée de faire connaître d’une manière particulière les médailles du cabinet royal de Paris, le plus riche qui ait jamais existé, en y joignant toutes celles
