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CRITIQUE LITTÉRAIRE.

Ueber einige derneusten Leistungen in der chinesischen Litteratur, c’est-à-dire, Sur quelques-unes des dernières productions relatives à la littérature chinoise. Lettre adressée à M. le professeur Ewald de Gœttingue ; par M. le docteur H. Kurtz. — Paris, 1830, in-4°.

Depuis qu’on s’occupe en Europe de l’étude de la langue chinoise, les progrès de cette étude ont été trop souvent arrêtés par les travaux de quelques personnes qui, telles que Fourmont et Hager, n’ayant qu’une connaissance très-imparfaite de la grammaire et de l’écriture idéographique des Chinois, persuadèrent à leurs contemporains et crurent eux-mêmes qu’ils avaient approfondi, pour ainsi dire, par inspiration, cet idiome si difficile. La prompte justice qu’on a faite, dans ces derniers temps, de semblables tentatives, font croire qu’elles ne se renouvelleront plus.

M. le baron A. de Humboldt ayant fait présent à la bibliothèque royale de Berlin, de plusieurs livres chinois, qu’il avait rapportés de son voyage en Sibérie ; M. Neumann, qui prenait à Paris le titre de professeur de l’Université de Munich, et qui a suivi pendant quelques mois le cours de chinois que M. Abel-Rémusat fait au Collége de France, entreprit de rédiger une notice de ces ouvrages, laquelle fut insérée dans