rait donc : Oh ! le lingam (est) dans le yôni}}, amen, et elle serait ainsi une formule désignant le mystère de la création. Peut-être était-ce là son sens primitif, et n’a-t-elle été qu’importée dans le Bouddhisme des Tubétains par les premiers apôtres qui ont répandu cette religion dans ce pays ; car, je le répète, je ne l’ai pas encore trouvée dans aucun ouvrage chinois ou japonais. Notre savant collègue, M. E. Burnouf, m’a dit aussi qu’il ne l’a jamais rencontré dans les livres palis, birmans et siamois[1].
M. Reinaud, dans le tome I de sa Description des monumens musulmans du cabinet de M. le duc de Blacas, parlant du douzième imam, Mohammed, fils de Hasan, qui disparut à l’âge de douze ans, et qui, suivant l’opinion des Musulmans, doit reparaître un jour pour rétablir la pureté de l’islamisme et amener son triomphe, s’est exprimé en ces termes : « En attendant (qu’il reparaisse), disent ses partisans, le monde s’est trouvé sans maître, ou plutôt ceux qui l’ont gouverné, n’ont commandé que provisoirement.
- ↑ J’ai trouvé la formule Om maṇi padmè hoûm, écrite en caractères Landza, sur plusieurs bâtons d’encre de la Chine [illisible] présentent des Fa lun, ou roues de la loi, et sur lesquels je compte donner plus tard quelques détails.