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pratique de leur tapas ou cours d’austérités religieuses. Cependant cette détermination spéciale peut probablement fournir des éciaircissemens. Il est souvent très-difficile de distinguer les sculptures des bouddhistes de celles des Djains, et de décider à laquelle de ces sectes appartiennent des images et des restes d’architecture ; toute particularité propre à les caractériser sera donc bien reçue des antiquaires et des voyageurs qui étudient l’Hindoustan ; ainsi une figure ayant sous d’autres rapports les traits ordinaires, mais les boucles des cheveux en spirale, les lèvres épaisses et les grandes oreilles d’un Djina ou d’un Bouddha occupé de ses dévotions, à l’ombre d’un arbre, peut assez sûrement être assignée à la première de ces sectes. Il est plus ordinaire de trouver les pontifes djina ombragés par l’expansion des chaperons du serpent à plusieurs têtes.


Le second ouvrage énumère, avec plus de détails que le précédent, les objets en vénération au Népal, et renferme tant de particularités locales, qu’une traduction correcte en est impossible hors du Bengale à moins qu’elle ne soit entreprise par quelqu’un qui connaisse bien le premier de ces pays et son système religieux : c’est pourquoi la traduction a été soumise à M. Hodgson ; et c’est à la révision qu’il en a faite, et à ses remarques explicatives qu’elle doit ses prétentions à l’exactitude.

Les notes ajoutées à cette version, sont presque entièrement dérivées des communications que l’on a eues avec M. Hodgson au sujet du texte.