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REMARQUES.

L’énumération donnée dans ces versets est très-différente de celles du docteur Buchanan et du capitaine Mahony, et au lieu de cinq ou six, nous avons huit Bouddhas déifiés docteurs, ou Bouddhas humains ; le premier de ces auteurs n’a spécifié que deux noms, Gautama et S’âkya, dont le premier ne se rencontre pas dans la liste du Népal, tandis que Buchanan remarque dans un autre endroit, que S’âkya est considéré par les bouddhistes birmans comme un imposteur. Mahony a cité les noms des Bouddhas, et ils sont évidemment les mêmes que les cinq derniers du Stotra népalien.

Kakousondeh ou Krakoutchhanda.
Konagammeh ou Kanaka.
Kaserdjeppeh ou Kasyapa.
Gottama ou S’âkya.
Maïtri ou Maïtreya.

Il est possible que les trois autres soient regardés comme des Bouddhas d’un Kalpa ou d’une période différente, et aient, par conséquent, été donnés dans la liste fournie au capitaine Mahony (Asiatic Researches, tom. VII, pag. 32). Mais la liste népalienne n’est ni une simple particularité propre à cette contrée ni d’une date très-moderne ; la même doit avoir prévalu dans l’Hindoustan quand il y avait des bouddhas dans ce pays. Hématchandra qui écrivit son vocabulaire, probablement dans le Guzarate, au douzième siècle, spécifie les mêmes Bouddhas que le Sapta Bouddha