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DÉCEMBRE 1834.

اكومر, ܟܣܐ ou الناطية, Κρατὴρ, la coupe.
الغران ,ܒܘܪܟܐ, Κόραξ, le corbeau.
القنطوروس ,ܣܢܛܘܪܘܣ, Κένταυρος, le centaure.
ܟܬܢܘܪܐ[1].
ڪليل الغبلية ,ܟܠܝܠܐ ܬܝܡܢܝܐ, Στέφανος νόπος, la couronne australe.
الجنودى ,ܢܘܢܐ ܕܬܝܡܢܝܐ ou الحوت التباية, Ἰχθυς νόπος, le poisson austral.

Au sixième jour, l’homme, qui est comme le couronnement de la création tout entière, sort des mains de Dieu, et c’est sur lui que Bar-Hebræus fixe maintenant ses regards. Il l’étudie en tant qu’être organique, et il résume en une dizaine de pages toutes les connaissances anatomiques de son siècle[2].

Puis, conformément à l’esprit d’analyse qui distingue sa méthode semi-aristotélicienne, il remonte de l’effet à la cause, du fini à l’infini, de l’homme à Dieu. La connaissance de Dieu, ou autrement la théologie, ܡـܡـܠܘܐ ܐܠܣܘܬܐ, tel est le sujet du

  1. La fille du feu. Le nom de cette constellation nous a beaucoup embarrassé ; nous ne le retrouvons nulle part sous cette dénomination. On lit à la marge ܦܝܪܡܐ, qui est le mot grec πυρὰ, rogus, bûcher ; car le mot πυράμη ne donne aucun sens satisfaisant. Cette constellation se compose de sept étoiles, ܟܘܘ̈ܟܐ. Ne serait-elle point celle que nous nommons l’Autel, qui compte le même nombre d’étoiles et qui est également située entre le centaure et la couronne australe ?
  2. Man. pag. 59-62.