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DÉCEMBRE 1834.

aux noms syriaques, et qui sont fidèlement traduits dans l’exemplaire arabe écrit en caractères syriaques. L’exemplaire syriaque porte en marge les noms grecs également écrits en langue syriaque.

اللتنين ,ܬܢܝܢܐ, Δράκων, le dragon.
ܩܝܦܐܘܣ, اللتهن
قيغاوس
Κηφεὺς, Céphée.
الاڪليل الجنوى ,ܢܛܪ ܥܪܒܝܐ, Βοώτης, le gardien du nord.
الاڪليل الجنوبى ,ܟܥܝܠܐ ܓܪܒܝܐ[1], Στέφανος νόπος, la couronne boréale.
.ܗܘ ܕܒܪܝܚ ܥܠ ܒܘܪ̈ܟܘܗ

La traduction arabe est littérale :

الجـالس عل نـركـتـيـه
L’homme à genoux[2].

اللور ,ܠܘܪܐ, Λύρα, la lyre.
الدجلجة ,ܬܪܢܘܓܠܬܐ, Ὄρνις, le cigne[3].
ذات السرير اعنى الڪرسى ou ܡܪܬ ܥܪܣܐ ,صاحبة, Κασσιέπεια, la dame du lit.

  1. Le texte syriaque porte « septentrionalis aut borealis corona. » La traduction arabe de جنوبى est inexacte : il faut probablement lire الاڪليل الشمالى, στέφανος βόρειος. La cause de la méprise vient de ce que Ptolémée lui donne à la fois le nom de couronne du sud et du nord, Idel. ibid. pag. 58.
  2. En marge du manuscrit se trouve le mot ܗܐܢܓܘܢܐܣܝܢ qui évidemment est grec et doit se traduire probablement par les mots ὁ ὀν γόνασιν ; ce qui nous donne le même sens que les mots syriaques.
  3. En syriaque il y a poule.