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DÉCEMBRE 1834.

terre, sur sa division en sept[1] climats, qu’il décrit les uns après les autres, sur la distinction des races d’après les fils de Noé, sur la nature de l’eau, sur les éléments de l’air, sur les nuages, la pluie, la neige et la rosée[2]. L’arc-en-ciel, le tonnerre, les éclairs[3], les comètes, la voie lactée[4], les ouragans, les tempêtes, les vents et la direction de leurs souffles, les tremblements de terre, le feu, sa nature et ses éléments, les volcans[5] : tous ces phénomènes sont examinés et expliqués avec les données de la science actuelle. Il disserte ensuite sur la lumière, et il prouve qu’elle n’est pas corporelle. La présence ou l’absence de la lumière

    Les autres mots ܝܡܐ ܕܐܪܡܢܝܐ qui l’entourent paraissent nous autoriser à le croire. ܡܝܦܪܩܝܛ, placé au-dessus, est peut-être ܡܝܦܪܩܝܛ.

  1. Man. pag. 17, 34. Il explique en passant les mots de la Genèse (ch. I, vers. 2) : ורוח אלהים מרחפת על פני מים, et, comme plusieurs pères de l’Église, il pense que le mot ורוח désigne l’Esprit Saint, et il reproche à saint Éphrem d’avoir entendu par là un vent matériel et naturel, Voy. son comment. Bibl. orient. tom. I.
  2. Bar-Hebræus ajoute le mot ܐܡܝܬܐ qu’il n’explique pas et que l’on cherche inutilement dans les dictionnaires. Sa position porterait à croire qu’il entend par là la gelée blanche du matin.
  3. Il mentionne en outre plusieurs autres phénomènes appelés ܦܪܝܣܛܝܪ, περιστερὰ, ou colombe, forme sous laquelle le feu du ciel tombe souvent, dit-il. Les mots ܕܘܩـــܝــــܕܗܣ et ܠܩ̈ܩܦܐܕܐ δᾳδουχία, δαὶς, λαμπτὲς (telle est probablement leur étymologie) expriment des phénomènes analogues.
  4. ܫܒܠܬܟܢܐ. Les Arabes l’appellent aussi indifféremment سبيل التبن et سبيل اللبن.
  5. Il les désigne sous le nom de feux sortant des montagnes de Phrygie, de Crète et de Sicile.