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JOURNAL ASIATIQUE.

mezzo del Thibet, e Lhasà sta nel mezzo di questa provincia e perciò la chiamono Umbellico del dovitioso regno del Thibet.

La provincia di Ciang[1] verso ponente confina con Ngari[2], verso tramontana con Kokonor, verso levante con K’ham, verso mezzogiorno colla provincia d’U. In questa provincia di Ciang ci è il ducato di Dam[3], che è lontano otto giornate da Lhasà : ed in Dam ci è solo il palazzo per il Re e la sua corte ; il restante degli abitanti dimorano nelle tende di feltro, e di tele tessute di pelo, e la maggior parte sono Tartan e gli altri Thibetani. Due giornate lontane da Dam ci è Nak c’iu ka, ove è l’ultima fortezza del Thibet senza alcun altra casa, ma solo abitazioni di tende, y come sopra. In questo luogo passa un fiume grande chiamato Nak c’iù. Nak significa nero e c’iù acqua[4].

  1. Le P. Georgi nomme cette province Kiang. — Kl.
  2. C’est-à-dire Ngak ri Tamò. Kl.
  3. Dans la petite carte du Tubet qui fait partie de l’ouvrage Wei thsang thou chy, que j’ai publiée dans le Nouveau journal asiatique (tome VI, page 350), le pays de འདམ་ Dham, ou des marais, est placé au nord-ouest du grand lac Tengri noor. Mais ce n’est certainement pas le duché dont il est question ici, puisque celui-ci doit être situé au nord-est de H’Lassa et à deux journées de l’endroit où l’on passe le Fleuve Noir, duquel il sera question dans la note suivante. Ce pays de Dham se trouve sur la route qui de H’Lassa conduit en Chine par le pays du lac Khoukhou noor. De H’Lassa à Dham on compte 8 stations et 495 li chinois, et de là au gué du Fleuve Noir, 4 stations et 310 li. Ce compte ne s’accorde point avec celui du P. Horace. — Kl.
  4. ནག་ཆུ་ Nagh tsiou, signifie effectivement l’Eau noire.