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JOURNAL ASIATIQUE.

giorno, che ha di circuito (secondo quelli che l’hanno girato) 18 giorni di camino, ma dentro vi sono alcune isole di monticelli. Il detto lago non ha esito alcuno almeno visibile, e per quella parte, ove l’ho costeggiato sì nell’ andare, che nel venire per un giorno e mezzo di camino non ho veduto esito veruno, ed il simile per ogni altra parte, come mi viene certificato da quelli medesimi che l’hanno costeggiato. Per passare detto monte Kambalà si salisce certamente

    probable que les anciennes cartes du Tubet, publiées sous le règne de Khang hi, transcrivent toutes le nom de ce lac en chinois par 克魯母鴉 Ya mou lou k’he, et en mandchou par ᠶᠠ‍ᠮᡵᡠᡴ Yam rouk. Celles qui ont été faites sous le règne de Khian loung ont en chinois 措穆裕克魯穆揚 Yang mou lou k’he you mou thsou, et en mandchou ᠶᠠᠩᠮᠣᡵᡠᡴ ᠶᡠᠮᡯᠣ Yangmorouk youmdzo. Dans le Si you thoung wen tchi, on aurait donc mis dans la première syllabe yang un ར​ r pour un ང​ ng. Le même lac est encore nommé en tubétain དཔལ་དི་གཡུ་མཚོ Phal dhi you mthso, ou le lac des turquoises de Phaldhi, c’est-à-dire de la ville de Paldhi ou Paidhi, située au nord du lac. Cette ville est plutôt un village, n’ayant aucune importance. On voit, au milieu du lac, trois îles montagneuses, nommées Minaba, Sang ri et Yabotou, habitées par des pâtres qui y font paître de nombreux troupeaux de yaghs. Il y a aussi beaucoup de pêcheurs ; leurs bateaux sont en cuir. Le lac est extrêmement poissonneux ; mais ses eaux sont salées et amères. Voyez aussi la Description du Si dzang ou Tubet, que j’ai insérée dans le IIe volume de mon Magasin asiatique (Paris, 1826. in-8o), p. 985, et le Nouveau journal asiatique, vol. IV, p. 995. — Kl.