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JOURNAL ASIATIQUE.

Nekpal, a tramontana con Ngari Tamò, a mezzogiorno con Lhò ten kè[1] e Bregion[2], ed a levante colla provincia detta U. Verso ponente l’ultimo luogo della provincia di Tzang, in lingua industana si chiama Kuti, che significa cagna, ed in lingua thibetana si chiama Gnialam, ed anche Tzongtu, che significa luogo ove s’adunano i mercanti per fare lli conttratti[3]. L’ultimo luogo verso levante si chiama Kam-

    ཆུང་, Zzang tioung, petite rivière, et གཙང་ཆུ་ Zzang tsiou, eau de rivière. — Kl.

  1. Lhò ten kè (ou, comme le P.|Père}} Horace l’avait écrit à l’italienne Lhò ten chè, dont les géographes allemands ont mal à propos fait Lhò ten sche) paraît être le nom tubétain de la partie septentrionale du Népal. Dans cette langue » ce pays entier est appelé Bhalpo བལ་པོ་Kl.
  2. Bregiong ou Bramascion (prononcez Bredjong et Bramachong) est le pays de Sikkim, situé à l’est de la province népalienne de Moroung (en sanscrit Mayouranka, ayant des paons), entre les rivières Kânkayi ou Konki et Tîstah. Dans la seconde partie de sa carte d*Asie (de 1752), d’Anville nomme ce pays Brahmsong, et y place la ville de Camotay, ainsi que le mont et le passage fortifié de Nagar cut (Nagar kote), appelé à présent Sâmdang. — Kl.
  3. كــي Koutti en hindoustani désigne effectivement une chienne. Le nom tubétain གཉའ་ལམ་ Gnialam signifie col du chemin, et ཚོང་འདུས་ Tsong dhu une foire, un marché. C’est une ville considérable dans laquelle on trouve toutes les nécessités de la vie en abondance. La plus grande partie des habitants sont Tubétains ; mais on y trouve aussi des Kachmiriens, des Néwaris et quelques Chinois. Tous portent des