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SEPTEMBRE 1834.

Le provincie che devono somministrare li ragazzi per essere religiosi, le famiglie d’ esse provincie sono esenti da somministrare soldati.

Tutto lo stato delle provincie d’U e Tzang fa cento trenta mila soldati, prendendone uno per ogni tre famiglie.

    mée, et que la plus grande partie des montagnes de ce pays sont inhabitables parce qu’elles ne produisent presque aucune plante et encore moins des arbres. M. Csoma de Körös, qui a fait un long séjour dans le Tubet, ne compte que 130,000 familles dans les deux provinces de Ou et de Zzang, ou dans le Tubet supérieur et moyen, et 50,000 familles dans la province de Ngari, Il n’indique pas, à la vérité, la population de la province de K’ham, qui est la plus grande et la plus peuplée du pays. Si l’on compte cinq individus par famille, la moitié occidentale du Tubet, c’est-à-dire le Ngari, le Zzang et le Ou, n’auraient, d’après M. Körös, que 900,000 habitants ; et en comptant même le triple pour le K’ham, et pour tout le Tubet inférieur, on n’obtient que 3,600,000 âmes, calcul qui diffère énormément des 33,000,000 des ministres du roi du temps du P. Horace de la Penna. Mais on voit déjà l’exagération de ce dénombrement par ce qui est dit immédiatement après sur la manière de lever des hommes pour l’armée. Il s’en suit que du temps du P. Horace on comptait :

    Dans le Ou et le Zzang 
    1,650,000 familles.
    Dans le K’ham 
    1,108,000
    Dans le Ngari 
    1,100,000
    Dans le Kambò et le Takpò 
    1,420,000
    Dans le Ciang 
    1,100,000

    En tout 
    1,378,000

    Ce nombre de familles multiplié par cinq donne pour ces provinces la somme totale de 4,161,000 individus. Dans ce compte ne sont pas compris les nomades de Hor et les habitants de la province de Amdoà, qui avoisine la Chine. Si l’on suppose cette population omise à un million d’âmes, on aura pour tout le Tubet environ 5,000,000 d’habitants indiqués plus haut — Kl