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le mot Avalaphataïvina Mahamoumd, écrit en caractères devanagari ; ce qui doit se lire Abou’l fatah ben-Mahmoud, ابو العتى بن محمود, et semblerait indiquer que cette inscription est relative à ce fils de Mahmoud.

N.o 5. Inscription trouvée sur les remparts de l’ancienne ville de Tchitore, écrite avec le même caractère que celle du n.o 1. Elle passe pour ancienne, mais n’a pas de date.

N.o 6. Rouleau composé de six feuilles de grandeurs différentes, contenant des inscriptions sur marbre, pour la plupart tronquées, relatives aux princes Solanki ou Tchâloûka, les mêmes que les souverains Balhara de Nehrwala, et des Voyageurs arabes de Renaudot. Lorsque cette dynastie fut renversée par les Mahométans, au xiiie siècle, les Tchaloûka se réfugièrent dans le Meiwar. C’est dans le district de Mandelgurh, qui fait partie de cette province, qu’ont été découvertes ces inscriptions, auprès d’une ancienne fontaine.

N.o 7. Empreintes à peine lisibles d’une planche en cuivre, contenant une donation de terres, et attribuée, quoique sans preuves, à Râma. L’original, trouvé dans le Décan, appartient à Senapati, l’un des grands officiers du Pechvâ, et parent de Sindia. Les empreintes sont au nombre de dix.

Nous n’avons eu, en rédigeant cette note, d’autre but que d’exprimer pour notre part la reconnaissance que les personnes livrées à l’étude de l’Inde doivent à M. le colonel Tod. Il faudrait, pour en dire davantage, soumettre ces inscriptions à un long examen, et sans doute que l’insuffisance de nos moyens d’interprétation nous empêcherait d’en donner l’explication complète. Le meilleur moyen selon nous, de tirer du précieux envoi de M. Tod tout le parti possible, serait de répandre ces inscriptions au moyen de la lithographie, et de les mettre ainsi dans les mains de toutes les personnes qui, en Allemagne et en