contient des termes en langues diverses, tantôt espagnols, tantôt arabes ou turcs.
M. Huart fait quelques remarques à ce propos.
M. Allotte de La Fuÿe, examinant les hypothèses faites par MM. Heuzey et Thureau-Dangin sur l’origine du grec χιτών, arrive à la conclusion que ce mot dérive, très probablement, de l’assyrien kita, pris dans le sens de « lin ».
MM. Lambert, Sidersky, Huart et Nau prennent part à la discussion.
M. Chavannes donne lecture d’une étude, faite en collaboration avec M. Sylvain Lévi, sur les termes bouddhiques chinois mo-mo-ti et ti-ti-t’o-lo.
M. Sylvain Lévi attire l’attention de la Société sur l’expression sanscrite d’origine iranienne, karmadana « qui sait l’affaire ». M. Huart en donne l’explication.
M. Delaporte, présentant à la Société les Historical and Grammatical Texts de M. Poebel, signale l’importance de cette publication pour les études sumériennes.
La séance est levée à 6 heures.
ANNEXE AU PROCÈS-VERBAL.
Il y a exactement cinquante ans que M. le marquis de Vogüé a publié une étude archéologique relative à l’histoire de l’écriture hébraïque[1], dans laquelle il a démontré :
1o Que, contrairement à ce qu’on a supposé, l’écriture carrée n’est
- ↑ M. de Vogüé, L’Alphabet hébraïque et l’Alphabet araméen (Revue archéologique, 1865, t. I p. 319-344, et pl. VIII et IX).