la grammaire ouolove de Dard (18295), les remarquables Recherches philosophiques sur la langue ouolofe du baron Roger (1829) et lacurieuse, quoique un peu fantaisiste, Grammaire de la langue woloffe de l’abbé Boilat (1858), les publications de Klaproth (1826) et surtout de Koelle (1854), déja nommé, sur le kanouri, de l’Américain Wilson sur le grébo (1835 à 1845) et sur le mandingue comparé au grébo et au pongoué (1847), de Macbrair sur le mandingue (1837) et sur le peul (1854), de d’Avezac sur le yébou (1844), de Clarke, déja nommé aussi, sur la langue de Fernando-Po (1848), de Köhler sur l’idjo de Bonny (1848), de Crowther sur le yorouba (1854), de Schlenker sur le timné (1854), de Riis sur le tchi (1854), de Krapf (1854) et d’Erhardt (1857) sur le kouafi et le massaï, de Schlegel sur l’éhoué (1856), de Zimmermann sur le gan d’Accra (1858), de G. J. Reichardt sur le peul (1859), de Schoen sur l’ibo (1861), etc., et, en ce qui concerne les langues du groupe bantou, dont l’étude était déjà fort en avance à cette époque sur celle des autres langues nègres, les grammaires tchouana d’Archbell (1837), souto de Gasalis (1841), kamba d’Ewald (1876), pongoué de Wilson (1847), zoulou de Schreuder (1850), khossa-kafir d’Appleyard (1850), souahili de krapf (1850), isoubou de Merrick (1854), douala de Saker (1855), benga de Mackey (1855), héréro de Hahn (1857), zoulou de Grout (1859) et de Colenso (méme année), enfin, relativement aux langues des Hottentots et Bushmen, les travaux de Wallmann (1854-1857) et de Tindall (1857).
Ce qui distingue Barth de ses devanciers en linguistique africaine, c’est d’une part qu’il a étudié côte à côte plusieurs langues importantes — le kanouri, le téda, le haoussa, le peul, le songoï, le logone, le wandala ou mandara, le baguirmien et le maba du Ouadaï — et a fait entre elles des rapprochements ingénieux et utiles, d’autre part qu’il a conduit ses