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MARS-AVRIL 1905.

ܡܝܟܐܝܠ ܥܢ ܕܝܪ ܡܐܪ ܚܢܢܝܐ ܐܠܕܚ ܗܘ ܕܝܪ ܐܠܙ ܥܦܪܐܢ. ܟܢܝܐܢ ܕܝܪ ܡܐܪ ܚܢܢܝܐ ܦܚ ܣܢܗ̈ ܐܩܕ ܝܘܢܐܢܝܗ̈

Ce passage se trouve dans la Chronique de Michel, au livre XII, chap. v[1]. Comme on ne connaît à Mossoul aucun ms. du texte syriaque, et qu’on n’y possède plus de traduction arabe de Michel depuis que le ms. Orient. 4402 a été apporté au British Museum[2], c’est ce dernier, selon toute vraisemblance, que notre copiste a eu entre les mains.

Cette assertion est confirmée par l’examen du ms. de Londres lui-même. Le premier feuillet a été perdu ; le texte commence au même point que dans notre ms. syriaque[3] ; mais ce feuillet perdu a été

  1. Dans mon ms., p. 488-189 ; dans la trad., t. II, p. 20.
  2. C’est du moins ce qui m’a été assuré par divers correspondants intelligents et instruits, et notamment par feu Mgr Khayyath, patriarche des Chaldéens, qui a bien voulu faire rechercher pour moi, pendant plusieurs années, soit le texte, soit la traduction de Michel, à partir du moment où Mgr Raḥmani s’abstint de répondre aux lettres qui lui furent adressées par la Société asiatique pour lui rappeler ses engagements relativement à la publication de la Chronique. Comme j’avais été l’intermédiaire des négociations entre ce prélat et la Société, je me crus quelque peu obligé de réparer la déception causée par le manque de parole d’un évêque dont j’avais fait les plus grands éloges ; et, lorsque je fus enfin en possession d’une copie de la Chronique de Michel, je m’empressai de l’offrir à la Société qui n’a pas cru à ce moment pouvoir se charger de sa publication.
  3. Exactement au mot ܐܢܝܢܘܣ (l. 2), le traducteur ayant négligé les trois mots de la première ligne, qui ne donnaient pas de sens