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LA PRÉTENDUE CHRONIQUE DE MARIBAS.

LA

PRÉTENDUE CHRONIQUE

DE MARIBAS LE CHALDÉEN,

PAR J.-B. CHABOT[1].

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Au moment où je rédigeai ma Notice sur les mss. syriaques de la Bibl. nat.[2], je me proposai de publier le petit texte, contenu dans le ms. 306, intitulé : Extraits de la Chronique de Maribas le Chaldéen. Peu de temps après, M. Carrière me demanda de lui laisser ce texte (qu’il supposait alors être l’œuvre de l’Arménien Mar Abas Katina) pour en faire l’objet d’une communication au Congrès des Orientalistes de Paris, en 1897. Au moment du Congrès, M. Carrière me montra une transcription arabe du texte caršouni divisée par paragraphes, accompagnée d’une traduction, et comparée d’une façon continue avec les deux éditions de l’abrégé arménien de la Chronique de Michel le Syrien. Il était alors arrivé à constater de si étroits rapports entre Maribas et Michel, qu’il paraissait prématuré, disait-il, de publier le premier sans avoir le texte authentique du second

  1. Communication faite à la Société asiatique le 13 mai 1904.
  2. Cf. Journ. as., sept.-oct. 1896, p. 253.