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12 JANVIER-FEVRIER 1912.

produire de confusion en réduisant sous la même forme deux mots qui ont de grandes similitudes (ce que l’application rigoureuse des règles pourrait amener). On ne saurait ré- duire un mot quelconque sans risquer d’en exprimer en même temps un ou plusieurs autres. Réciproquement, si ces règles peuvent guider dans la reconstitution d’un mot réduit en mot complet, elles ne sauraient remplacer le dictionnaire des mots réduits dont elles ont été dégagées.

Les mots de notre liste sont au nombre de 710 dont 200 avaient été déjà publiés par Csoma de Cőrös. Ces derniers seront marqués d’un astérisque. Parmi eux il en est de très douteux et d’autres désignés par Csoma comme abrégés sans déplacement de signes. Ce ne sont pas des abréviations spé- ciales à la cursive, mais des locutions usitées dans le langage parlé qui elles-mêmes se réduisent en cursive. Il y en a ainsi un nombre illimité. Nous les avons désignées par deux asté- risques.

Les mots du dictionnaire sont réunis dans l’ordre alphabé- tique des mots complets, bien que pour les traductions on doive chercher les mots réduits. Mais ceux-ci, par leur forma- tion, échappent à la classification ordinaire des dictionnaires. Du reste les mots réduits se trouvant groupés par radicales et affîxes, il sera aisé de les trouver.

Dans la colonne des significations il y a quelques vides. Ils correspondent à des mots qui ne se trouvent dans aucun lexique. Ce sont probablement des noms propres inconnus de personnages ou de lieux, ou des réunions de particules qui n’ont pas de sens isolées, mais seulement par leur place et leur rôle dans la phrase.

Nous n’avons pas donné la transcription La transcription littérale est pour certains mots imprononçable et, en général, ne rend en aucune façon la prononciation réelle. Elle n’aurait