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dakhschan, et continuant sa route au nord et à l’ouest par la Transoxane, le Khowarezm, le Kiptchak, et enfin l’Asie Mineure. Ce voyage, auquel il employa plus de trois années, mériterait, à en juger par les extraits qu’en donne M. de Hammer, d’être traduit et publié. Peut-être ferait-il peu d’honneur aux connaissances de l’auteur et à ses talens comme amiral ; mais il ne pourrait manquer d’exciter beaucoup d’intérêt par les détails historiques, géographiques et topographiques qu’il contient. » Ces indications sont très-curieuses et tout à fait propres à donner une idée fort avantageuse de l’ouvrage, et à inspirer le désir d’accomplir le veau que formait le savant collaborateur du Journal des Savants, en mars 1821. Cependant ce vœu était superflu à cette époque, car il y avait déjà six ans que le voyage dont il s’agit avait été traduit, et que M. de Diez, ancien envoyé de Prusse à Constantinople, avait publié sa traduction à Berlin, en allemand, en 1815, dans le second volume de son Denkwürdigkeiten von Asien, etc., ou Mémoires sur l’Asie. Nous nous bornons à reproduire en français le travail de M. de Diez, avec l’introduction qu’il a placée à la tête de sa traduction, pour faire connaître la vie et les ouvrages de l’auteur. La traduction française que nous donnons ici a été frite par M. Morris, jeune savant, membre de la Société Asiatique, qui a déjà rendu aux lettres un service du même genre en faisant passer en notre langue le Voyage chez les Kalmuks de Benj. Bergmann, 1825, 1 vol. in-8o avec planches[1].

  1. Prix 7 fr. 50 cent. À la librairie orientale de Dondey-Dupré, no 67. père et fils, rue Richelieu, no 67.