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Ommiades, d’ailleurs avaient besoin de se justifier, de prouver leur bonne foi et de se défendre contre le soupçon sans cesse renaissant d’irréligion. Les Abbassides, au contraire, étaient parfaitement tranquilles à cet égard.

(La suite à un prochain numéro.)

Rapport à la Société Asiatique, sur l’ouvrage de MM.  E. Burnouf et Lassen, intitulé : Essai sur le Pali.

Le conseil a renvoyé l’examen d’une commission, formée de MM. Kieffer, Garcin et de moi, le travail qui lui a été soumis par MM. E. Burnouf et Lassen, sar la langue pali. Je me suis chargé de vous faire connaître le jugement que la commission à cru devoir porter au sujet de ce travail.

Ce qu’on a su jusqu’ici de l’idiome pali ou bali, se réduit à quelques notions également superficielles et incohérentes. Laloubère est le plus ancien auteur qui en ait fait mention, et l’alphabet qu’il recueillit à Siam, et qu’il donna comme appartenant à cette langue, quoique très-insuffisant pour la lecture des manuscrits, était encore ce qu’on possédait de moins mauvais en ce genre. Kaempfer et Carpanus publièrent, avec la même dénomination, des alphabets plus imparfaits encore. Le dernier y avait joint aussi un spécimen d’un manuscrit pali du pays des Barmans, sans aucune explication. Paulin de S.-Barthé-