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comme au moyen d’une allusion ; 3° par la citation du texte pris dans son entier ; 4° par la citation partielle de ce même texte ; 5° on peut présenter d’abord l’idée principale et appeler ensuite l’attention sur les mots du sujet proposé ; 6° on peut procéder d’une manière inverse, c’est-à-dire, commencer par attaquer la surface ou l’enveloppe verbale du sujet, et ensuite s’emparer du fond ou de l’idée principale ; 7° on peut poser d’abord la question, puis la résoudre ; 8° enfin on peut présenter la solution de la question comme un théorème et ensuite le démontrer. Ces règles et les suivantes se nomment kiouè.

2. La seconde partie du travail consiste à reprendre son sujet, c’est-à-dire à revenir sur l’idée qu’on n’a encore exposée qu’imparfaitement et à l’expliquer.

Quand le début est régulier (tching), c’est-à-dire quand il présente l’idée principale d’une manière directe, alors la phrase suivante qui constitue la seconde partie du travail doit être oppositive ou inverse dans la forme. Si au contraire on a débuté sous une forme oppositive, il faut présenter la même idée dans la seconde phrase sous la forme régulière et directe, etc.

3. La troisième partie est le commencement de la discussion du sujet proposé. C’est ici que le Wen-tchang ou la composition proprement dite entre en carrière, et qu’il faut entamer la discussion de son sujet, avec assez d’art et de précision pour que celui qui n’a encore lu qu’une phrase voie aussitôt de quoi il s’agit. Il faut cependant alors user de réserve et